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L'église Saint-Augustin

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Construite par Victor Baltard (architecte des Halles de Paris), cette église trouve son originalité dans sa structure plus que dans son style éclectique inspiré des arts roman et byzantin. En effet, elle est le premier édifice d’une telle ampleur à ossature métallique. Elle mesure près de 100 mètres de long et la hauteur de sa coupole s’élève à 80 mètres. Grâce à la structure métallique, les contreforts habituels n’existent pas. Le terrain n’étant pas rectangulaire, le plan est original : façade étroite, chœur très vaste. A mesure que l’on s’approche de celui-ci, les chapelles adjacentes deviennent de plus en plus imposantes.

Le dôme

Inspiré du style renaissance italienne, surmonté de son lanterneau en fonte avec La Croix, il est plus haut que les tours de Notre-Dame et visible de très loin, selon le souhait d'Hausmann. Il repose sur l'ossature métallique et est flanqué de quatre tourelles, qui servent de contreforts, avec lesquelles il est liaisonné par un chaînage métallique invisible.

Les cloches sont situées dans l'une des quatre tourelles. Dôme, tourelles et nef sont couverts d'ardoises.

Les cloches sont fondues en 1867 par Dubuisson Gallois et bénies le 23 mai 1867 par Monseigneur Darboy.
Numéro 1 Antoinette Anne
Numéro 2 Louise Prosper

Numéro 3 Oriane Augustine

Numéro 4 Marie Jeanne

Numéro 5 Adélaïde Camille

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La façade 

Elle peut paraitre étroite contenu du caractère monumental de l'édifice voulu par les concepteurs. 

Cependant fort élevée, elle a un air de majesté grâce aux trois arcades en plein cintre surmontées de frises sculptées, comme dans les cathédrales gothiques, et de personnages dans les niches avec les colonnettes, comme à Notre-Dame de Paris.

  • Au-dessus une grande rosace de 8 mètres de diamètre, en fonte moulée, rappelle aussi le style gothique. Une corniche néo-classique couronne le tout.

  • Au sommet, une croix et deux anges, portaient le calice et la couronne d'épines.

  • Les 43 sculptures, en pierre, de cette façades et de ses retours latéraux, oeuvres réalistes de sculpteurs réputés vers 1850marquen tua contnuté de l'Ancienne et la Nouvelle alliance.

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La nef

La nef (du latin "navis" image du navire utilisée dans la bible pour parler de l'Église) apparaît étroite et haute et rappelle l'élancement du style gothique.

La structure métallique a permis des portées plus grandes. On a supprimé le spillovers engendrant les bas-côtés habituels : la visibilité dans l'église est ainsi totale.

Cette ossature très affirmée dans sa verticalité, constitue d'ailleurs la spécificité de cette église : elle est métallique, constituée de colonnes en fonte adossées à la maçonnerie des murs  supportant des fermes de charpente en fer forgé, ouvragées et légères d'aspect.

Sur chaque colonne, un ange en fonte moulée présente dans ses mains des articles du Décalogue.

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La rosace

La rosace de 8 mètres de diamètre, à l'armature en fonte est une oeuvre de Prosper Lafaye (1806-1883). Terminée en 1867, elle a coûté 7200 francs-or. Des bleus très foncés, des violets, des verts crus sont caractéristiques de son oeuvre. Au centre, figure un Christ en majesté entouré des signes du zodiaque rappelant la fuite du temps.

Le tour externe de la rosace est composée d médaillon avec des anges et des motifs décoratifs. 

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Les vitraux de la nef

Les vitraux, de chaque coté de la nef, au dessus des tribunes, représentent les évêques et pères de l'Église (antérieur à 650), qui ont évangélisé et christianisé les provinces européennes et le bassin méditerranéen. Au nombre de trente-deux, ils sont seize de chaque coté, par groupes de deux.

Ils sont l'oeuvre de Charles Laurent Maréchal (1801-1887), peintre de l'École de Metz. C'est l'époque du renouveau du vitrail, inspiré du Moyen âge avec l'utilisation de verres très colorés dont la technique de fabrication avait été en partie perdue. En, 1836, il y avait quatre manufactures de vitraux en France ; en 1863 il y en avait cent cinquante, dont quatre à Paris. 

Après des peintures variées, Maréchal s'est adonné à la peinture sur verre. On lui doit les vitraux de la cathédrale de Metz, des églises Sainte Clothilde, Saint Augustin et Saint Vincent de Paul à Paris ainsi que ceux de la nouvelle sachristie de Notre-Dame de Paris. Son chef d'oeuvre fut les deux grandes verrières de la nef du Palais de l'Industrie (Exposition Universelle de 1855).

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La Chapelle Saint Joseph

En contournant le choeur par la droite, la première chapelle est consacrée à Saint Joseph (statue en bronze de CHAPU, 1833-1891). L'autel est recouvert de petites mosaïques très colorées et brillantes en pâte de verre. Il a été commandé en 1876 par le curé à l'architecte TRAIN. Les vitraux à motifs décoratifs sont de NICOD. La voûte de La Tribune est décorée par 3 toiles marouflées peintes par BOUGUEREAU (1825_1905), artiste très célèbre à l'époque (membre de l'institut). Elles représentent trois scènes de la vie de Saint Jean-Baptiste : le précurseur qui annonce la venue du Christ, le baptême du Christ et la tête de martyr apportée sur un plateauCes peintures sont de style très académique.

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La Chapelle de la Vierge

Selon une tradition remontant au XIIIe siècle, La Chapelle du chevet est dédiée à la Vierge, dont la statue de marbre est due à Jaley (1802-1866). C'est sur cet autel, au décor très riche, en verre, qu'est conservé le Saint-Sacrement (signalé par la lampe rouge) . Pour les catholiques c'est le signe le plus vénérable de la présence réelle du Christ Ressuscité qui se donne en nourriture. À droite, dans une niche, statue de Sainte Marie Madeleine. À gauche, Sainte Marthe. À remarquer, les arcs métalliques très ouvragés de la voûte, supportée comme dans la nef par des colonnes en fonte décorées d'anges moulés. Les vitraux, aux couleurs vives, évoquent trois épisodes importants de la Vierge Marie : l'Annonciation, la descente de La Croix, la Visitation. Ils sont l'oeuvre de LAVERGNE (1814-1887). De part et d'autre de cette chapelle, fermée comme les autres par une arcade aux colonnes de marbre rose, deux grandes statues de marbre blanc représentant Saint Augustin et Sainte Monique. Elles sont l'oeuvre de dessin (1918).

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La Chapelle du Sacré-Coeur de Jésus

La troisième chapelle à gauche est consacrée au Sacré-Coeur de Jésus. Elle est décoré au plafond, de peintures de BOUGEREAU représentant Saint Pierre et Saint Paul. L'autel, également de TRAIN, entourant un Christ de marbre blanc, supporte des statuettes en cuivre doré représentant : Saint Bernard, Sainte Marguerite-Marie, Saint Jean, Saint Augustin, Sainte Thérèse et Saint François. À gauche de l'autel, une statue représente Sainte Marguerite Marie Alacoque (1647-1690) qui, à la suite d'une vision du Christ, fut l'inspiratrice de la dévotion au Sacré-Coeur de Jésus. À droite, statue de Notre Dame de Pellevoisin, en souvenir du message de la Vierge à Estelle Baguette en 1876 lui demandant plus de dévotion au Sacré-Coeur.

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Les amis de Saint-Augustin

Les Amis de Saint-Augustin est une association régie par la loi du 1er juillet 1901 qui a pour objectif de mettre en valeur le patrimoine de la ville de Paris et particulièrement de l'église Saint-Augustin.

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